Si la croissance économique peut transformer les sociétés, augmenter les revenus et favoriser l’épanouissement des populations, ce n’est pas une condition suffisante. Pour réduire la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée, la croissance doit créer plus d’emplois de qualité pour tous, car il s’agit de la voie la plus sûre pour sortir de la pauvreté. Ces dernières années, nous avons mis en place l’Auto entreprenariat des femmes et des jeunes, en aidant notamment sur des formations métiers et de l’infrastructure.
Nous faisons de l’autonomisation des femmes et des jeunes l’une de nos priorités. Améliorer les conditions de vie de la population, renforcer la formation aux compétences, soutenir un secteur informel (à formaliser) dynamique et bâtir des infrastructures durables sont autant de facteurs qui contribuent à rapprocher les individus des emplois et, partant, à mettre fin à la pauvreté et à promouvoir la stabilité économique et sociale dans chaque collectivité locale.
Il faut que la croissance économique soit génératrice d’emplois. Pour ce faire, il est important que les questions d’emploi et de main-d’œuvre soient intégrées dans la gestion économique, particulièrement en ce qui concerne la mise en valeur et l’utilisation des ressources humaines.
Dans notre planning, ce week-end 12 et 13juin, nos équipes seront simultanément dans les communes de Gandiaye (quartier de Ngoulang 2) et dans la commune de Thiomby. Le 19 juin, les femmes de Bile (un quartier de Gandiaye) seront formées. Le programme poursuivra partout dans la commune de Gandiaye où besoin sera identifié. Les mois derniers nous avons fait : Ndoffane, Kaolack, Yeumbeul Nord, Thiès-Ouest, Sibassor. Bien que la demande soit forte nous ferons de notre possible pour satisfaire le besoin. Il rappelle juste qu’il s’agit de formations gratuites (matériel, matière première, formatrice …) tout est à la charge de notre équipe.
Matar NDAO le 11 Juin 2021